Après la mort de Méthode, Archevèque de Moravie, le prince Svatopluk abandonne tout soutien à la transcription slavonique du Nouveau Testament et chasse ses partisans de Moravie. Siméon, le tsar Bulgare, un prince éclairé, pris de passion pour la littérature byzantine, leur donne refuge et les encourage à poursuivre leur ouvrage.
Mucha immortalise ces partisans expulsés au sein des fresques byzantines qui ornent les murs de la basilique. Il place le tsar Siméon au centre de la composition, communiquant avec les étudiants et les scribes au premier plan inondés de clarté tandis que les membres officiels de l'église et de la cour sont relégués en arrière dans l'ombre.
Mucha emploie des couleurs riches et des tons chauds pour toucher l'oeil du spectateur à travers sa peinture, il élève le personnage de Siméon afin de capturer la splendeur et la noblesse de cette activité intellectuelle.